Oui. Aujourd'hui deux novembre, j'ai honte. Et pour une raison stupide, vraiment. J'ai fait une terrible chose en ce jour, du moins, selon les regards accusateurs de mes contemporrains. J'ai... mangé. Eh oui.
Vous êtes-vous déjà retrouvé dans un endroit confiné, tôt le matin, entouré de n'importe qui voyageant non loin de vous, votre environnement bondé de gens plus humains que ceux avec qui vous traitez habituellement? Vous ouvrez votre sac, confortablement assis, ressortez un plus petit sac (ou, dans mon cas, une boite), l'ouvrez, et portez un simple petit objet à votre bouche.... Et la, tout de suite, tout le monde porte un regard sur vous, comme si vous executiez la plus tabou des actes jamais exécutées en ce monde, un regard plein de reproches, comme si vous étiez le(la) seul(e) a avoir pensé à ce moyen de se sustenter, comme si les autres n'avaient rien mangé pendant dix jours, ne se nourrissant que dans le bien être de leur chez eux, à la limite dans la cafétéria de leur boulot..
Je n'y aurais jamais cru, à ce phénomène, jusqu'à ce que je remarque la chose, aujourd'hui, tout en déjeunant sur la route de mon emploi. Au courant de toute la journée, j'y ai réfléchi, à cette honte, et me suis rendu compte qu'à presque toutes les fois où j'ai perpétré le terrible péché que de remplir mon estomac en plein public, je me faisais scruter du regard, comme si l'on sondait mon fond de pensée.. Cette expérience m'a apporté une terrible leçon..
..La prochaine fois, j'apporte le repas le plus complet qui m'est possible d'avoir afin de le déguster en public, voila. Bien fait.
Labels: Chiant, Moa